A partir du 1er janvier 2024, chaque usager devra trier ses biodéchets chez soi. Cette décision est issue de la loi du 10 février 2020 relative à la lutte anti-gaspillage et à l’économie circulaire (loi AGEC). Autrement dit, nous ne pourrons plus disposer des déchets de cuisine dans la poubelle des ordures ménagères. Une des solutions possibles : le compostage.
Qu’est-ce que le compostage ?
Le compostage est un processus biologique de décomposition qui mène, après quelques mois de fermentation, à la création de compost. Le compost est un terreau / engrais de bonne qualité facile et gratuit à obtenir qui permet de fertiliser les sols et aide les plantes à pousser.
Pourquoi composter ?
- Le compost réduit le volume de nos poubelles ! Le compostage est sans conteste LE geste qui allégera le plus significativement nos poubelles en un minimum de temps. Aujourd’hui une personne qui trie ses biodéchets peut réduire de 30% la quantité de ses ordures ménagères résiduelles.
- Le compostage permet de recycler les déchets organiques en limitant la pollution.
- Le compost améliore la fertilité des sols : il régénère les terres (libération d’éléments nutritifs sur la durée), rend le sol plus vivant, retient l’eau dans le sol (moins d’arrosage), allège les sols argileux, contribue au développement des plantes, …
Voici une liste non exhaustive de ce que vous pouvez déposer dans un compost :
- Les déchets de cuisine : épluchures, fruits et légumes abîmés, coquilles d’œuf broyées, filtres et marc de café, restes alimentaires (sauf viandes et poissons pour éviter les nuisibles) ...
- Les déchets de jardin : gazon tondu, feuilles, broyat de la taille des arbres et haies
- Les déchets de la maison : papier journal, bouquets fanés, sciures, mouchoirs en papier et même de la cendre de cheminée.
Des aides de Nantes Métropole existent !
Nantes Métropole propose des formations gratuites et des aides à l'achat d'un composteur, d'un lombricomposteur ou d'un broyeur. Vous pouvez bénéficier d’une aide jusqu'à 30 € pour l'achat d'un composteur, de 40 € pour un lombricomposteur et/ou d'une aide de 50 % du montant d'achat d'un broyeur (dans la limite de 500 € d'aides pour un groupement d’habitants et de 1 250 € pour une association).
Formulaires de demande d’aides accessibles en ligne via ce site :
https://eservices.nantesmetropole.fr/dechets/commencer-demande-subvention-composteur
Qualité de vie et tranquillité publique
L'arrêté municipal du 24 avril 2014 précise que les travaux de bricolage ou de jardinage réalisés par des particuliers à l’aide d’outils ou d’appareils susceptibles de causer une gêne pour le voisinage en raison de leur intensité sonore, telles que tondeuses à gazon, tronçonneuses, perceuses, raboteuses ou scies mécaniques… ne peuvent être effectués que :
- les jours ouvrables, de 8h00 à 12h et de 14h00 à 20h00,
- le samedi, de 9h à 12h et de 14h à 19h,
- les dimanches de 10h à 12h.
Vous pouvez vous informer de la qualité de l'air sur le site www.airpl.org
Qu’est-ce qu’un DICRIM ?
Le Document d’information communal sur les risques majeurs indique les mesures de prévention, de protection et de sauvegarde répondant aux risques majeurs susceptibles d’affecter la commune. Ces mesures comprennent les consignes de sécurité devant être mises en œuvre en cas d’évènement majeur naturel technologique ou sanitaire.
L’objectif du DICRIM est de rendre les citoyens conscients des risques majeurs auxquels ils peuvent être exposés et de ce qu’ils doivent faire en situation de crise. Informés sur les phénomènes, leurs conséquences et les mesures pour s’en protéger et en réduire les dommages, ils seront ainsi moins vulnérables.
Le DICRIM intègre les éléments clefs du dispositif de gestion de crise prévus dans le PCS : les moyens d’alerte, les lieux de regroupements, les itinéraires d’évacuation, etc...
Il est actualisé régulièrement et mis à la disposition de la population.
Quels sont les risques majeurs à Saint-Léger les Vignes ?
Il n’y a pas de risque majeur répertorié pour Saint-Léger les Vignes dans le Dossier Départemental des Risques Majeurs (géré par la Préfecture). Cependant, la commune étant située dans une agglomération urbaine importante, elle se trouve à proximité de plusieurs zones industrielles mais aussi de voies de transit de matières dangereuses. L’impact d’un événement survenant sur une commune voisine peut avoir des conséquences sur notre territoire : par exemple en cas de formation d’un nuage toxique lié à un accident industriel ou à un accident de transport de matières dangereuses. Plus globalement, comme cela s’est déjà produit par le passé, Saint-Léger-les-Vignes peut être soumis aux risques météorologiques: tempête, fortes chutes de neige, grand froid...
Comment consulter le DICRIM ?
Le document est disponible en mairie en version papier. Il a été actualisé en 2016, en partenariat avec Nantes Métropole. La version 2016 est téléchargeable ici.
LE FRELON ASIATIQUE
Le frelon asiatique est un insecte considéré comme nuisible, il s'attaque aux abeilles en décimant les ruches. La fédération départementale des groupements de défense contre les organismes nuisibles (POLLENIZ) assure un suivi du frelon asiatique dans notre département. Il s'articule autour de plusieurs actions :
Surveillance de l'espèce par un réseau d'observateurs ; piègeage par les apiculteurs autour de leurs ruchers
Vérification de la présence de l'espèce sur le territoire
Information et conseil auprès des particuliers et des collectivités.
Pour en savoir plus, un numéro de téléphone dédié au frelon asiatique a été crée : 02 40 36 83 03
Un technicien y est d'ores et déjà à l'écoute et répondra à vos questions.
en aucun cas vous ne devez envisager la destruction d'un nid vous même, n'hésitez pas à contacter POLLENIZ qui saura vous mettre en relation avec des professionnels.
MAJ 23/03/2020
LES TAUPES
Les populations de taupes, par les rejets de terre que sont les taupinières, génèrent de nombreuses nuisances.
Aussi, la fédération départementale des groupements de défense contre les organismes nuisibles (POLLENIZ) organise une campagne de lutte par piégeage sur votre commune.
Pour participer à cette campagne de lutte collective, vous devez vous inscrire auprès de votre Mairie, en précisant votre nom, adresse, n° de téléphone et la surface à traiter.
Le piégeage est sans danger pour l’homme, les animaux domestiques et l’environnement.
MAJ 06/04/2020
Depuis 2011, Nantes Métropole a revu sa manière d’entretenir les bords de route. Sur tout le territoire du pôle Sud-Ouest, de nouvelles pratiques de gestion ont été mises en œuvre au plus grand bonheur de la biodiversité !
En 2010, un état des lieux des pratiques de gestion sur l’ensemble du territoire de Nantes Métropole avait mis en évidence la nécessité de mettre en place une démarche de gestion différenciée de ce que l’on appelle les dépendances routières. Les accotements, fossés, talus et haies se trouvant le long des voies communautaires sont en effet des espaces d’intérêt pour la biodiversité, qu’il convient de préserver. Cette gestion différenciée est généralisée à l’ensemble du territoire de Nantes Metropole en 2013.
La gestion différenciée des dépendances routières, qu’est-ce que c’est ?
Les bords de routes constituent des écosystèmes : faune et flore vivants sur un milieu physique artificiel, soumis à de multiples contraintes (pollution, bruits…) et pratiques d’entretien (fauchage, débroussaillage, arasement, curage ; salage). Ils se composent de plusieurs types d’espaces (accotements, fossés, talus, haies) avec différents contextes et usages : zones rurales ou naturelles, zones à enjeux sécuritaires…
La gestion différenciée consiste à appliquer à chacun de ces espaces le mode de gestion le plus adapté possible en fonction des besoins :
- éviter les entretiens intensifs non justifiés
- répartir les tâches d’entretien entre les sites
- favoriser la biodiversité
- diminuer l'impact des agents sur l’environnement (produits phytosanitaires, pollutions)
Allier Sécurité et Biodiversité : c’est possible !
La gestion des bords de route est raisonnée en prenant en compte plusieurs enjeux importants.
- assurer la sécurité des usagers
L’entretien des dépendances routières reste une nécessité pour assurer la sécurité des usagers. La végétation ne doit pas gêner la visibilité au niveau des courbes, des carrefours, des panneaux de signalisation et ne pas réduire la largeur de la route. En zones résidentielles, la circulation des piétons doit être facilitée. Par conséquent, l’ensemble des zones identifiées comme ayant un enjeu de sécurité sont entretenues aussi souvent que nécessaire afin de garantir la sécurité des usagers.
- favoriser autant que possible la biodiversité
Situées de manière linéaire le long des routes, les dépendances routières offrent un refuge pour de nombreuses espèces animales ou végétales qui en ont besoin pour effectuer leur cycle de vie : développement, alimentation, reproduction. Véritables corridors écologiques, les bords de route permettent également à cette biodiversité de circuler. En dehors des zones à enjeux sécuritaires, la biodiversité est donc préservée le plus possible par le moyen d’une fauche moins rase (minimum 8 cm de hauteur d’herbe) et moins fréquente : deux passages sur les accotements (début d’été, automne), un seul sur les fossés et les talus en hiver. Un soin tout particulier est également apporté pour permettre aux haies de mieux se développer : utilisation du lamier, taille à l’aplomb des fossés, pas de taille horizontale…
- limiter l’impact des actions des agents sur l’environnement,
Les dépendances routières jouent un rôle important dans la gestion de l’eau. Elles assurent le drainage, la régulation des écoulements, la filtration et l’épuration. Préserver la végétation des fossés et des talus permet une meilleure régulation du flux d’eaux pluviales et une meilleure filtration des matières polluantes. Le fauchage raisonné devrait donc permettre de limiter l’impact des interventions des agents sur l’environnement.
- maîtriser les coûts d’entretien,
L’entretien des dépendances vertes peut s'avérer coûteux dans le cas de travaux à répétition. Il convient donc d’adapter au mieux le nombre de passage afin de limiter toute opération superflue.
MAJ 23/03/2020
Vous trouverez ci-dessous le bilan annuel des accidents corporels en Loire-Atlantique pour l'année 2019 ainsi que le bilan de Nantes Métropole d'accidentologie 2019.
Vous êtes un particulier et vous détenez des oiseaux tels que des volailles ou des oiseaux d’agrément. Si ces oiseaux se trouvent à l’extérieur de votre habitation, vous êtes tenus d’en faire la déclaration afin d’être répertorié au niveau de votre commune.
Cette déclaration permet de lutter plus efficacement contre la propagation du virus Influenza aviaire en cas d’infection d’élevage à proximité de votre domicile.
Cette déclaration n’engendre pas de frais.
Vous pouvez la réaliser :
- au moyen d’un formulaire papier (CERFA n° 15472*02), disponible sur internet ou en mairie et à renvoyer à la mairie de votre commune
OU
- par télédéclaration via le lien suivant : https://agriculture-portail.6tzen.fr/default/requests/cerfa0/
MAJ 16/04/2021
Pour cette nouvelle édition de l'opération "Ma rue en fleurs", les habitant de la Métropole nantaise vont pouvoir contribuer au fleurissement et à l'embellissement de leur quariter en semant des graines près de chez eux.
La distribution des graines a débuté le lundi 19 septembre et se déroulera jusqu'au 18 novembre. Vous pouvez venir les chercher à l'accueil de la mairie.
Comment participer à l'opération?
Avec l’opération "Ma rue en fleurs", Nantes Métropole propose aux habitants d’embellir leur quartier et d’agir en faveur de la biodiversité. Un principe de participation simple et sur la base du volontariat. Pour cela les habitants peuvent se procurer des kits de plantations dans l’un des points de diffusion et semer les graines fournies dans le sachet sur l’espace public.
Les conseils de plantations:
1. Repérer l’espace où l’on souhaite semer (1 sachet = 10 à 20 m linéaires);
2. Désherber la fissure en pied de mur en retirant autant que possible les racines;
3. Extraire la terre de la fissure sur 1 cm de profondeur;
4. Mélanger les graines dans un récipient avec : soit 2 verres de sable et 4 de terreau, soit 6 verres de terreau, soit la terre extraite de la fissure, puis ajouter à l’ensemble un verre d’eau;
5. Tasser le mélange dans la fissure;
6. Arroser délicatement avec la pomme de l’arrosoir;
7. Patienter, le mélange semé à l’automne fleurira au printemps
Où doivent être semées les graines et comment entretenir ?
Les graines sont destinées à être semées exclusivement sur l’espace public, devant son domicile :
•Aux pieds des façades de maisons et d’immeubles, d’équipements publics.
•Dans les interstices provoqués par les fissures d’enrobés, entre les murs d’habitation et le trottoir.
Dans les communes participantes, l’entretien des pieds de mur est confié aux habitants qui peuvent choisir de les fleurir, avec le sachet fourni.
Cette solution permet de répondre à la réglementation du 1erjanvier 2019 interdisant l’utilisation de produits phytosanitaires. De ce fait, les agents de nettoiement se concentrent uniquement sur le désherbage des caniveaux et des bordures de trottoirs, afin de faciliter le ruissellement des eaux de pluie et d’éviter la dégradation des revêtements de trottoirs.
